Actualités de la recherche – Antoine Bioy
L’IFH, en partenariat avec la revue « Hypnose et thérapies brèves », vous propose la chronique d’ Antoine Bioy sur la recherche en hypnose. Dans ce numéro, Antoine Bioy choisit de revenir sur une expérience proposée par Gandhi et Oakley à propos du choix de prononcer le mot « hypnose » ou non au cours d’une séance et des répercussions de ce choix sur l’efficacité thérapeutique de la séance d’hypnose.
Extrait : « Annoncer l’hypnose mobilise les croyances qui permettent d’atteindre un niveau de réalisation plus optimal que lorsque l’on masque qu’il s’agit d’hypnose. La conséquence en pratique clinique est directe : chaque fois que cela est possible, il vaut mieux annoncer l’hypnose que de masquer ce que l’on fait derrière des termes tels que « relaxation », « forme de détente et de concentration », etc. Lorsqu’une personne débute une pratique d’hypnose, par confort personnel, on se rend compte qu’elle hésite parfois à dire au patient ce qui est fait, de l’hypnose. Cette étude de Gandhi & Oakley montre que cette pratique, autant que possible, doit être découragée car elle influe directement sur les effets obtenus. » (sept. 2012)