H. Maillard et E. Corrin.
Les auteurs font le point sur l’utilisation de l’hypnose en dermatologie et illustrent leur propos par des vignettes cliniques.
Extrait : « Il faut écarter toute représentation « d’hypnose-spectacle » pour comprendre comment cet outil peut faire partie intégrante de l’exercice d’un dermatologue. L’hypnose bénéficie aujourd’hui d’un crédit scientifique qui lui permet de s’implanter dans les milieux hospitaliers. Plus qu’un outil ou une technique, l’hypnose modifie notre posture afin de permettre au patient de reprendre contact avec son corps, et retrouver son propre savoir qui lui est inné…
Elle agit sur la douleur et peut même la supprimer ; elle peut apaiser également tout symptôme, sans la nécessité de le comprendre ou de l’interpréter. « Redonner les manettes au patient » tout en s’intégrant dans une démarche médicale, c’est ce que nous recherchons à travers l’hypnose, et il nous paraît intéressant de témoigner de notre expérience autant en milieu hospitalier qu’en cabinet de ville. »
Référence : H. Maillard, E. Corrin, L’hypnose en dermatologie, Réalités Thérapeutiques en Dermato-Vénérologie, N° 187, Mai 2009