Résumé : Jean-Martin Charcot avait émis l’hypothèse que des processus cérébraux semblables étaient responsables des symptômes neurologiques de l’ » hystérie « , que l’on nomme à l’heure actuelle » troubles de la conversion » ou » troubles dissociatifs « , et des effets de l’hypnose. Des études récentes dans le champ des neurosciences vont dans ce sens et montrent que le phénomène hypnotique implique des processus cérébraux similaires à ceux observés chez les patients ayant des troubles » hystériques » : augmentation de l’activité corticale préfrontale. Selon les auteurs, il s’agit d’une piste de recherche qui mériterait d’être approfondie par le biais d’une étude contrôlée.
Références : Dissociation in hysteria and hypnosis: evidence from cognitive neuroscience, Vaughan Bell, David A Oakley, Peter W Halligan, Quinton Deeley
Journal of neurology neurosurgery and psychiatry, doi:10.1136/jnnp.2009.199158