L’IFH, en partenariat avec la revue Hypnose et thérapies brèves, a le plaisir de vous proposer une chronique réalisée par Antoine Bioy, Docteur en psychologie. Cette rubrique aborde l’actualité de la recherche en hypnose. L’occasion de faire le point sur le développement des connaissances sur l’état hypnotique et les programmes de recherche en cours.
>> Une nouvelle définition internationale de l’hypnose ?
(novembre / décembre / janvier 2016)
Dans cette chronique consacrée à l’actualité de la recherche, Antoine Bioy présente une synthèse des études récentes sur l’hypnose dans de nombreux domaines tels que les troubles du sommeil, l’hypnose et la pleine conscience, l’hypnose et l’entrainement sportif… Il présente et commente également la nouvelle définition de l’hypnose proposée par l’American Psychological Association (APA).
>> Evaluation de l’efficacité de la pratique de l’hypnose
(août / septembre / octobre 2015)
Le rapport de l’INSERM sur l’évaluation de l’efficacité de la pratique de l’hypnose est désormais en ligne. Ce rapport propose un état des lieux des pratiques et de la formation en hypnose puis se penche sur des études cliniques menées à grande échelle. Dans cet article, Antoine Bioy vous propose une synthèse critique de ce rapport.
>> De la douleur vers l’endormissement
(mai / juin / juillet 2015)
Dans cette chronique consacrée à l’actualité de la recherche, Antoine Bioy présente une synthèse des études récentes sur l’hypnose dans de nombreux domaines : douleurs chroniques, suggestibilité et matière grise, pleine conscience, hypnose et sommeil…
>> L’hypnose dans tous ses états
(février / mars / avril 2015)
Antoine Bioy propose un point sur l’actualité de la recherche dans divers domaines d’application : autohypnose et patients dorsalgiques, hypnose et insomnies, cancer du sein, démences, médecine d’urgence…
>> Du sommeil : suggestif, magnétique, et surtout réparateur
(août / septembre / octobre 2014)
Antoine Bioy propose un point sur l’actualité de la recherche en hypnose dans de nombreux domaines d’application : sommeil, dorsalgies, performances sportives, états de stress post-traumatiques…. Cet article permet d’approfondir également des questionnements méthodologiques qui pourraient limiter la généralisation de certains résultats (choix des échelles, de la population…).
>> Actualités scientifiques Mai 2014
(mai / juin / juillet 2014)
Antoine Bioy propose une synthèse des recherches scientifiques récentes dans le domaine de l’hypnose et relate les résultats de ces expériences pour de nombreuses applications : cancer, dermatologie, cataracte, médecine d’urgence, tabac….
Extrait : “Dans le champ de l’hypnosedation, Martin et coll (2014) montrent que des suggestions au réveil permettent à des enfants après une amygdalectomie de consommer 70% moins d’antalgiques. A noter une présentation claire du protocole et surtout une publication du script utilisé”
>> 2014 Verra-t-elle la fin d’un paradigme ?
(février mars avril 2014)
Antoine Bioy propose dans cet article un point sur les travaux récents dans le domaine de l’hypnose et s’interroge sur la pertinence des évaluations « Evidence Based Medecine » dans ce champ. Les protocoles standardisés peuvent-ils en effet rendre compte de l’efficacité de l’hypnose dans la mesure où l’essentiel du travail thérapeutique est centré sur la personnalisation des suggestions et sur la relation qui s’établit entre le patient et le thérapeute ? Pour Antoine Bioy, la perspective intégrative est l’avenir de la recherche en hypnose.
Extrait : « Les chercheurs avancent notamment l’hypothèse qu’une dimension importante serait l’usage de suggestions adaptées au bénéficiaire, et non l’emploi de suggestions standardisées. Sans doute que l’on peut trouver là une explication aux résultats parfois décevants retrouvés dans les recherches standardisées par rapport à la réalité du terrain (concernant le sevrage tabagique, notamment). C’est évidemment là toute la différence entre la communication et la dimension de la relation, la première n’étant qu’une dimension technique participant de la seconde. »
>> L’hypnose sur la voie de la subjectivité
(novembre/décembre/janvier 2013-2014)
Antoine Bioy fait le point sur les recherches actuelles et plus spécifiquement sur celles qui envisagent l’hypnose en tant que phénomène inscrit dans un contexte relationnel. L’hypnose n’est alors plus perçue uniquement comme un analogue médicamenteux. Il évoque notamment les études qui mettent en évidence les effets de l’hypnose aussi bien sur le patient que sur l’équipe soignante dans son ensemble. L’hypnose permet en effet de diminuer le niveau de stress des soignants qui prennent en charge ces patients.
Extrait : “A l’heure où chacun est invité à montrer l’efficacité de ce qu’il emploie, ce type d’étude plaide pour une vision intelligente de l’hypnose, qui ne saurait être considérée comme un analogue médicamenteux, mais plutôt comme une approche singulière et différente de l’autre en difficulté, dont chacune des parties peut tirer un bénéfice.”
>> Avancées et limites
(août/septembre/octobre 2013)
Antoine Bioy, dans le numéro 30 de la revue “hypnose et thérapies brèves”, aborde les publications récentes dans le champ de l’hypnose notamment sur le thème de la préparation avec l’hypnose lors des transferts d’embryons ainsi que sur les effets de l’autohypnose chez les patients fibromyalgiques. A cette occasion Antoine Bioy propose une réflexion sur les méthodologies de recherche, leurs avancées et leurs limites. Il évoque enfin le retour d’un questionnement sur le lien entre hypnose et personnalité.
Extrait : “La seconde étude est pilotée par notre amie Pascale Picard (2013), responsable du centre de la douleur de Clermont Ferrand, qui vérifie les bénéfices de l’autohypnose chez un groupe de 30 patientes fibromyalgiques à 6 mois. L’un des intérêts majeurs est de montrer que les stratégies d’adaptation évoluent, et notamment le niveau de catastrophisme, dont on connaît l’importance dans la prise en charge des patients douloureux chroniques. ”
>> Le cerveau pré-programmé pour l’hypnose ?
(fev-mars-avril 2013)
Dans le numéro 28 d’hypnose et thérapies brèves, Antoine Bioy revient sur une étude qui s’intéresse aux différences d’hypnotisabilité entre les individus et tendrait à montrer que ces différences ne s’expliquent pas par des traits de personnalités mais bien par des connexions neuronales spécifiques. Après avoir présenté ce travail, il émet quelques réserves et questionnements à son sujet.
Extrait : “Par ailleurs, nous pouvons également souligner que l’étude passe sous silence une question de taille : la suggestibilité est-elle le fruit d’une certaine connectivité ou bien les expériences permises par la suggestibilité hypnotique ont-elles remanié les connectivités centrales ? ” Lire l’article
>> Vers une prophylaxie hypnotique ?
(nov.-dec.-janv. 2012-2013)
Dans ce numéro, Antoine Bioy aborde l’intérêt de développer les études longitudinales pour comprendre les effets de l’hypnose notamment sur les douleurs chroniques. Pour illustrer leur intérêt il se penche sur les études effectuées sur les patients souffrant du syndrome du colon irritable. Ces études longitudinales offrent, selon lui, de nouvelles perspectives intéressantes notamment dans le domaine de la prévention sanitaire.
Extrait : “Si le domaine de l’aigu est maintenant bien saisi, des modèles de compréhension du chronique restent à inventer. On ne peut en tout cas dans ce domaine faire l’économie des études cliniques, in vivo, et longitudinales (dans la durée). Elles ne sont pour l’instant pas légion. Le domaine du colon irritable est cependant assez intéressant sur ce point. Ce syndrome fonctionnel constitue une indication de choix de l’hypnose, et se trouve avoir donné lieu à beaucoup d’études ces dernières années.” Lire l’article
>> Vaut-il mieux dire « hypnose » ou « relaxation » au patient ?
(août-septembre-octobre 2012)
L’IFH, en partenariat avec la revue “Hypnose et thérapies brèves”, vous propose la chronique d’ Antoine Bioy sur la recherche en hypnose. Dans ce numéro, Antoine Bioy choisit de revenir sur une expérience proposée par Gandhi et Oakley à propos du choix de prononcer le mot “hypnose” ou non au cours d’une séance et des répercussions de ce choix sur l’efficacité thérapeutique de la séance d’hypnose.
Extrait : “Annoncer l’hypnose mobilise les croyances qui permettent d’atteindre un niveau de réalisation plus optimal que lorsque l’on masque qu’il s’agit d’hypnose. La conséquence en pratique clinique est directe : chaque fois que cela est possible, il vaut mieux annoncer l’hypnose que de masquer ce que l’on fait derrière des termes tels que « relaxation », « forme de détente et de concentration », etc. Lorsqu’une personne débute une pratique d’hypnose, par confort personnel, on se rend compte qu’elle hésite parfois à dire au patient ce qui est fait, de l’hypnose. Cette étude de Gandhi & Oakley montre que cette pratique, autant que possible, doit être découragée car elle influe directement sur les effets obtenus. ” Lire l’article
>> Retour à la rigueur
(mai-juin-juillet 2012)
Dans Cet article, Antoine Bioy se penche sur les méthodologies d’évaluation utilisées dans les différentes recherches sur l’hypnose.
Extrait : “Baghdadi et son équipe (2012) proposent que la susceptibilité hypnotique soit simplement mesurée par un relevé EEG (électro-encéphalographie ; mesure de l’activité électrique du cerveau). La mesure est certes plus simple; elle demande cependant à être éprouvée, car on est encore aux balbutiements de cette méthode de discrimination par ondes cérébrales (elle est utilisée ailleurs, dans des tâches par exemple en lien avec le repos ou avec des désordres comme la schizophrénie)…” Lire l’article