Dernièrement, l’Agence Nationale du DPC (Développement Professionnel Continu) a publié son rapport d’activité 2017. Sa directrice générale, Michèle Lenoir-Salfati, dans une interview accordée au Quotidien du Médecin, révèle que l’agence a écarté massivement les actions d’hypnose (28 % des refus), suite à l’instauration d’un « vrai contrôle qualité de l’offre de DPC […] qui porte sur les organismes mais aussi sur les actions dispensées », précise Christiane Chevillard, directrice du développement et de la qualité du DPC.
Pierre angulaire controversée de la formation continue des professions médicales, le dispositif du DPC manifeste là un intérêt maintenu pour l’hypnose médicale, et contribue à la qualité et à la pertinence des formations dispensées. On ne peut que s’en féliciter.
L’accès des professions paramédicales est admis dans le cadre de l’exercice pluridisciplinaire :
« Les séances d’hypnose sont considérées comme des actes médicaux, réalisés uniquement par ou sous la responsabilité de médecins, chirurgiens-dentistes et sages-femmes. Les actions de DPC visant la formation à l’hypnose ne peuvent concerner que ces professionnels, ou, éventuellement, d’autres professionnels dans le cadre d’une démarche d’équipe pluriprofessionnelle sous responsabilité médicale« ;.
On peut y voir un certain assouplissement du discours précédemment tenu.
Cela pose une fois encore la question de l’accès aux formations à l’hypnose « soignante » des professionnels paramédicaux, et de ceux qui ne sont pas considérés comme des « professionnels de santé », au sens du Code de la Santé Publique.