Dans sa « Lettre de décembre 2023 » (p13), le Conseil National de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes réaffirme sa position quant à l’utilisation de l’hypnose:

« Le Conseil national réaffirme son avis favorable au recours à l’hypnose par le chirurgien-dentiste dans une réponse destinée à l’Ordre des médecins qui l’interrogeait sur cette technique de iatrosédation. Le récent Livre blanc sur « la sédation consciente par voie intraveineuse au cabinet dentaire », publié au printemps dernier par le Conseil national et l’Académie nationale de chirurgie dentaire (ANCD), soulignait d’ailleurs l’intérêt de l’hypnose parmi les autres techniques de sédation permettant d’améliorer, dans certains cas, la prise en charge de patients phobiques et/ou anxieux (1).

On rappellera plus formellement que, selon le Code de la santé publique, les chirurgiens-dentistes « peuvent prescrire tous les actes, produits et prestations nécessaires à l’exercice de l’art dentaire » dès lors que sont concernés la bouche, les dents, les maxillaires et tissus attenants (2).

Le chirurgien-dentiste peut donc recourir à l’hypnose dès lors que cette technique lui permet de traiter une pathologie intéressant cette zone, et ce sans outrepasser
sa capacité légale. »

(1) https://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/presse/livre-blanc-la-sedationconsciente-par-voie-intraveineuseau-cabinet-dentaire/
(2) Code de la santé publique, articles L. 4141-1 et L. 4141-2.

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