Une école de psychothérapie ne serait pas digne si elle n’acceptait pas les confrontations avec d’autres modèles, d’autres théories et même si elle ne se laissait pas télescoper par le vent de l’actualité. 

L’hypnose, souvent perçue comme un simple outil technique, peut soulever des questions sur la relation avec nos patients. Il est important d’examiner ces enjeux de manière approfondie, notamment en ce qui concerne la suggestion, qui peut avoir des effets multiples. 

Quel vent sociologique porte l’hypnose, quelles peuvent en être les dérives, vers quoi nous portera-t-elle, qui en sont les compagnons de route ? Comment l’hypnose va-t-elle prendre les nouveaux défis de la santé mentale (transidentités, psychédéliques, « crétinerie numérique », ethnopsychiatrie…) ? C’est à un débat plus libre, plus large sur ces sujets que nous vous convions au sein de l’IFH.  

L’Institut Français d’Hypnose, en tant qu’école, est heureuse d’accueillir ces débats et de donner à tous, stagiaires, amis, public intéressé, l’occasion de fabriquer ce savoir en mouvement.

L’IFH, de par son héritage historique, a toujours été cela : le lieu où débattait Chertok, où François Roustang venait parler de sa rupture avec Lacan, le lieu qui n’a formé ni Gérard Miller ni Jeannot Hoareau (ce qui n’est surement pas un hasard).

Et donc, sur cette intention conviviale, dialectique, joyeuse aussi, à la manière de l’ancien « Droit de réponse » de Michel Polac des années 1980, nous vous proposons ces rencontres, en soirée, à partir du mois d’octobre !