Programme
Nous
venons au monde par des gestes du corps, qui
rassemblent la vie sur nos membranes embryonnaires,
premières peaux à donner forme
aux différentes parties de notre corps,
par les divisions cellulaires de nos premières
cellules.
Ce sont ces gestes du corps, comme un savoir
profond en soi, qui va faire battre le cœur,
engager la première respiration, et organiser
les relations des différentes fonctions
corporelles, et nos premières relations
au monde,
Ces gestes, comme les mouvements d'une intelligence
cellulaire qui nous précède, nous
pouvons les percevoir, les ressentir, au moins
à partir de notre naissance. Nous observons
bien comme les nouveau-nés sont en contact
avec ces gestes actifs qui remuent tous les
espaces de leurs corps, qu'ils ressentent, et
qui simultanément leur donnent vie.
Nous découvrons le monde qui nous façonne,
par ces premiers gestes du corps ressentis sur
nos peaux du dedans, celle des voies pulmonaires,
du tube digestif, …Celle de notre peau
extérieure. Très précocement,
sans y penser, nous progressons, et, nous adaptons
à l'existence grâce au ressentir
de ces gestes profonds, perçus comme
la mémoire d'un savoir faire du corps.
Notre capacité, de communiquer avec notre
environnement, se structure à partir
de ces gestes du corps, en même temps
que notre réalité corporelle,
et que la force de notre sentiment d'exister,
de se sentir vivant, d'avoir un dehors, un dedans,
de respirer, de dormir, de digérer…
L'hypnose renouvelle l'expérience à
se saisir de ce mouvement insensé de
vie, comme un savoir sans cesse disponible sous
notre peau. Ce retour au corps par le contact
ressenti, paradoxalement, opère une mise
à l'écart de la présence
douloureuse du corps.
Dans
notre clinique médicale, le symptôme
cache presque toujours la perte de l'évidence
donnée en soi de ce sentiment d'exister,
et de se sentir vivant. C'est en retrouvant
le contact de ces gestes essentiels du corps,
mémoire tissulaire de ressentis comme
un savoir sous notre peau, que cette "
crainte d'effondrement " accrochée
à la douleur, la souffrance, la maladie,
la peur… peut se dissoudre, apaiser les
dysfonctionnements et symptômes, jusqu'à
les effacer.
L'hypnose nous conduit à reconnecter
ce savoir sous notre peau, et à nous
déconditionner de certaines souffrances
dont le corps seul, semble pouvoir témoigner.
Dans
cet atelier, nous allons pouvoir travailler
ce contact à ces premiers gestes du corps,
et la perméabilité de notre peau
à ce savoir du corps disponible sous
les symptômes.
-
Par des cas cliniques,
- Par des exercices pratiques
Présentation
d’Eliane Corrin
Médecin
dermatologue, attachée à l’hôpital
Henry Mondor. Hypnothérapeute depuis
1993,
participe à l’enseignement de l’hypnose
au D.U.de l’hôpital de la Salpêtrière,
à l’I.F.H., à l'A.F.E.H.M.
